Le quartier, qu’il soit urbain ou rural, constitue le décor central de la vie des enfants et un microcosme de notre société. C'est sur une place de jeu, un banc ou le chemin de l’école que naissent les premières amitiés et se font de nombreux apprentissages. A travers ces expériences se crée un attachement particulier pour l’espace public, dont les jeunes sont les principales occupants et principaux occupants. C’est ici que s’ancre le projet et que l’exploration commence. «En quels matériaux notre école est-elle construite?» ou encore «quel est le plus vieux bâtiment du quartier?» sont des questions qui émergent lorsqu’on s’attarde sur des lieux si familiers qu'on oublie de les observer.
Avec un accent fort mis sur le développement durable, le projet explore des thèmes comme le vivre-ensemble, les techniques de construction ou encore l’urbanisation du quartier. Les observations et les perceptions des enfants sont au centre de l’expérience. Chaque module thématique est conçu pour s’intégrer aux objectifs du Plan d'étude romand (PER) et vise à éveiller la curiosité et l’engagement des élèves pour leur environnement construit. Avec leur approche de la culture du bâti sans a priori, les élèves étudient le snack du coin ou une grange avec autant d’attention que la tour médiévale.
L’offre est constituée de modules thématiques de 2 à 6 leçons chacun. Les ateliers sont animés en classe et à l’extérieur par un-e médiateur-ice formé-e, qui fournit également tout le matériel nécessaire aux activités, ainsi qu’un poster illlustré. Chaque enfant reçoit également un cahier personnel dans lequel ses explorations peuvent être consignées. L’enseignant-e titulaire encadre ses élèves et collabore avec le-la médiateur-ice. Des activités facultatives de préparation et d’enrichissement sont proposées aux enseignant-es en marge de chaque module.